top of page
Rechercher

La vérité de ce que l’on est...


Naviguer avec une houle qui vous pousse au portant, c’est avancer dans le sens de la marche. C’est aussi arrêter de lutter contre les éléments, c’est avancer vite. Il y a un avant et un après avoir passé la pointe de l’Espagne. Une fois le cap Finistère franchi, on sent bien que le chemin est tout tracé, c’est comme un évidence. Ça vous conduit vers le sud, la chaleur, le soleil, en ligne droite. Tout est simplifié, il n’y a plus de lutte contre les éléments, on abdique. Avant cela, il fallait accepter d’être chahuté, d’aller contre, de subir, d’avoir peur.

Naviguer avec une houle qui vous pousse au portant, c’est avancer dans le sens de la marche. C’est aussi arrêter de lutter contre les éléments, c’est avancer vite. Il y a un avant et un après avoir passé la pointe de l’Espagne. Une fois le cap Finistère franchi, on sent bien que le chemin est tout tracé, c’est comme un évidence. Ça vous conduit vers le sud, la chaleur, le soleil, en ligne droite. Tout est simplifié, il n’y a plus de lutte contre les éléments, on abdique. Avant cela, il fallait accepter d’être chahuté, d’aller contre, de subir, d’avoir peur.


C’est ainsi de notre quotidien. Il y a ce que l’on raconte, se raconte, et puis la vérité de notre existence. Le fait est que nous vivons dans la lutte perpétuelle : avec notre conjoint, nos enfants, notre employeur, nos collègues, nos amis, un peu partout. Nous pensons identifier les problèmes chez les autres et espérons tant de choses, entretenons tant de peurs. Peur de rater, d’être jugé, mal aimé, débarqué, ou plumé...


Nous sommes convaincus que tous nos maux viennent de l'extérieur. Et cela n’épargne pas les mieux lotis, avec leur suffisance, leur mépris, leur dureté et leur cruel manque d’empathie et de générosité.

Ceux qui oeuvrent pour les plus démunis sont à vomir. Leur soit disant compassion n’est trop souvent que de l’image et du vernis social pour se donner bonne conscience. Ils sont par ailleurs trop occupés à s’enrichir au détriment des autres. Leur soit disant générosité n’est que façon habile de mieux commercer, se vendre, s’acheter une respectabilité, toutes choses intéressées. On est souvent bien loin des valeurs religieuses auxquelles ils adhèrent.


Le problème vient de l’intérieur. Nous sommes la source de tous les maux, vous et moi. Car là où règne l’ambition, le pouvoir et l’argent, rodent des individus qui sèment le désordre. Ils ont une fonction négative dans la société. Ils ont beau parler philosophie, géopolitique, manier le verbe habilement, ce ne sont que des discours creux, des mots et du vent. Leur coeur est vide. Personne n’est épargné.

Pour trouver du sens ne faut-il pas renoncer à la course, abandonner toute nos croyances, notre ambition, statut, position, nos empires, colonies, nationalité, certitudes ? Car tout ceci est le contenu est l’égo conditionné.


Mourir à ce que l’on est, ce que l’on a été et ce que l’on pourrait être, c’est découvrir la vraie nature de ce que l’on est. C'est vivre chaque jour comme si c’était le dernier, ce qu’il est.
53 vues

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page