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Les TOC : troubles obsessionnels compulsifs

Dernière mise à jour : 10 avr.


Les TOC


Les troubles obsessionnels compulsifs sont assez courants et tendent à se banaliser. Ils se caractérisent par des pulsions et des rituels qui constituent un véritable handicap qui celles et ceux qui en souffrent.


Quand on évoque le sujet en général, on a tendance à parler des symptômes et du manque d’équilibre alimentaire plutôt de la source des conflits, car on peine à comprendre les aspects psychologiques sous-jacents. Les traitements généralement proposés reposent sur la prise d’antidépresseurs et la psychanalyse.


Le rapport au corps et à l'alimentation


Il relève avant tout de la bonne santé de l’esprit. La boulimie tout comme l’anorexie est issue d’un dérèglement psychologique lié à l’image que l’on a de soi, ainsi qu’au jugement et la culpabilité induite. Effectivement, l’obsession de perdre du poids ou l’incontrôlable gloutonnerie sont similaires par nature.


La boulimie


Elle trouve son origine dans la peur et l’insécurité, ce qui a pour conséquence une incessante quête de sécurité. Cela se traduit par un insatiable besoin d’accumuler et de stocker tel un ogre, par peur de manquer. Viennent ensuite la fuite en avant et l’ingestion de nourriture en quantité astronomique.


On cherche alors à se noyer dans le plaisir des sensations, qui est une forme d’anesthésie générale physique et psychologique. On est totalement submergé par les sensations qui occupent tout l’espace vital. La perception en est altérée, diminuée. Par conséquent on sent moins le vide existentiel et la peur.


La nature de la peur peut prendre diverses formes : peur d’être abandonné, licencié, de tomber malade, de mourir, d’être sans argent, de souffrir à nouveau etc. Peu importe.


L’anorexie


Elle relève quant à elle relève d’une image dégradée de soi. On cherche à perdre du poids car on refuse d’accepter ce que l’on est physiquement. On tente alors de modifier son apparence en niant la nécessité de s’alimenter proprement. Le besoin de se « travestir » est souvent le fruit d’un traumatisme, d’une douleur enregistrée et non adressée. On se met alors à se trouver laid, coupable et on se juge sévèrement.


La nourriture devient un moyen d’affamer le corps, de lui faire violence en le contraignant à rentrer dans une boîte bien trop petite. C’est une démarche « sadique » si l’on peut parler ainsi. Les causes sont souvent liées au passé : celui d’avoir subi des violences physiques ou morales en enfance. C’est donc là encore l’image que l’on a de soi qui est à l’origine du désordre.


On veut alors tout contrôler. Il y a le contrôle de l’image de soi, et le fait de contrôler tout ce que l’on ingère. On contrôle en maîtrisant le connu, car on craint l’inconnu. On craint ce que l’on ne peut prévoir et ce qui pourrait arriver. On craint aussi l’opinion publique, on a peur de ne pas réussir et de ne pas se réaliser, de manquer une occasion etc. Tout cela baigne dans ce sentiment de culpabilité - on a fait une chose qu’il ne fallait pas faire.


Quand on n'est pas limité par les opinions et la comparaison on peut percevoir ce qui est vrai et agir librement. C'est en comprenant la façon dont on se perçoit au travers divers accumulations psychologiques que l’on peut se libérer des distorsions de perspectives et des innombrables conflits que cela génère.


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