Pourquoi croire en quelque chose, et pourquoi tant de mal à percevoir le fait que toutes les idéologies et les croyances sont illusoires ? Être athée ou croyant ne revient pas au même. Ce n’est pas une question de choix d’orientation. Ne pas succomber à la propagande religieuse concours d’un esprit sain, alors qu’être enfermé dans un dogme conditionne.
Ce qui afflige l’humanité ce sont bel et bien les croyances. Elles divisent et engendrent l’antagonisme. On théorise des textes « religieux » pour les rendre tolérant et pacifistes, mais le fait est que l’antagonisme, l’intolérance et la violence sont présents.
Il n’y aura aucun changement dans ce monde tant que l’individu croira en des théories issues de la pensée. On peut se raconter la chose comme on veut, il n’en demeure pas moins que ce ne sont que des mots sans validité. Il n’y a rien de noble ni aucune grandeur ni spiritualité dans la quête d’idéologie. Il faut chercher les motivations pour comprendre ce qui pousse l’individu à croire aveuglément. Il est question de distractions et de fuite en avant. On croit par peur et pour espérer.
On a été élevé à croire en des mots, en un sauveur dont l’histoire a été fabriquée pour servir une idéologie puérile faite de bric-à-brac et d’élucubrations reflétant le conditionnement d’individus malsains. Les soi-disant saints étaient eux-mêmes avides de pouvoir et de prestige. Cela ressemble à une course effrénée et une compétition à qui mieux mieux, entre clergé et prêtres, à qui remporterait le rôle d’exercer le pouvoir et la domination.
On a interprété de simples faits sans grandes valeurs pour en faire des élucubrations toutes plus grotesques les unes que les autres. Pas une religion pour relever l’autre. Chacune clamant sa supériorité, déformant les faits pour servir ses vains intérêts. Ce n’est pas qui veut gagner des millions mais qui veut s’emparer du pouvoir. C’est un jeu de dupe qui dure depuis bien trop longtemps. Cette licence s’est exportée dans les quatre coins de la planète. C’est devenu un Mickey land géant pour s’évader dans l’enfermement conditionné et la soumission.
Et puis il y a tous les concepts abscons pour nous faire avaler des couleuvres : paradis, immaculée conception, transsubstantiation, ressusciter les morts etc. Toutes ces inventions sont dignes des pires films de séries b. Le tout dans le seul but de nous piéger et de nous appâter. Pauvres bougres que nous sommes. Même les enfants ont du mal à y croire. Il faut les forcer dans le gavage du catéchisme et de la désinformation pour qu’à la longue ils se conforment, sans grande conviction.
C’est ensuite avec le concept du péché qu’on nous tient, dans la culpabilité. Bref le tableau est assez clair n’est-ce pas ? Ce qui est incroyable dans cette affaire, c’est que d’un côté on invente un conte pour nous endormir, mais de l’autre on y croit. On est pourtant doté de bon sens, de raison et de jugement. Que s’est-il passé alors ? Il y a comme une perfidie de la pensée qui fait bugger le raisonnement et l’esprit critique. On est conditionné par la pensée, et le raisonnement cède la place à l’hypocrisie, au désordre et à la confusion. On ne se méfie pas assez.
La pensée a inventé toutes sortes de croyances déconnectées de la vérité. On croit en soi, en Macron, euh non, lui, ce n’est pas un bon exemple… On croit au père noël, au beau temps après la pluie, à la chance, aux superstitions. On croit aux autorités en tout genre : médecin, psy et à toute la clique conventionnée. On croit à la réincarnation, à notre bonne étoile etc. etc. Quand on regarde de plus près, on s’aperçoit que le besoin de croire, quelle que soit l’idéologie répond aux mêmes mécanismes psychologiques. Observons. Faisons le chemin ensemble.
On constate que les différentes motivations sont toutes issues de la pensée qui espère gagner quelque chose, par intérêt pour ainsi dire. Et puis il y a la peur : peur de mourir, peur de la maladie, de la souffrance etc. Peu importe. Ce qui nous intéresse c’est la peur en elle-même. Ensuite on la nie plutôt que de l’observer et de s’en libérer. Ce qui a pour effet de susciter la fuite en avant. Cela donne lieu à l’espoir, et au besoin de croire. Prier revient à avoir pitié de soi et vénérer sa souffrance. C’est une forme d’ego centrisme caractérisée.
La crédulité est hypocrite. On se met à accepter des contradictions et des mensonges sans rien questionner. On s’enferme et on nie l’esprit critique pour gagner une promesse, un billet de loto, un passeport pour vingt vierges. On fait abstraction de tout bon sens. On se met à croire des mots qui n’ont aucun sens. On est obnubilé par l’appât du gain en somme. On tuerait père et mère tout en le justifiant au nom de ceci ou de cela. La fin justifiant les moyens. La pensée habile se dissocie de toute logique pour se soumettre à une autorité : la religion organisée, les textes soi-disant sacrés, etc. On accepte l’esclavagisme et la soumission aux mots, aux concepts, déformant à souhait sans scrupule dans le seul but de gagner une récompense.
À partir de ce moment-là on va justifier toutes les pires abominations au nom de l’idéologie. Depuis les croisades et l’inquisition jusqu’à Charlie Hebdo, il n’y a pas de différences. On se raconte une super cause pour justifier tous les débordements, toutes les pires saloperies. Tel le général qui part en guerre tuer ses frères et sœurs au nom de l’amour de la patrie, de dieu ou de ce que vous voudrez. Non seulement l’esprit critique a quitté l’individu, mais on n’accepte plus aucun dialogue, aucune investigation honnête, aucune critique. Et le piégeur se retrouve piégé. Le sujet dérange trop. Trop de contradictions que l’on ne souhaite pas adresser. Allez hop, circulez, il n’y a rien à voir. La messe est dite, et qu’on n’en parle plus !
Il est impératif de transformer son existence pour que le monde soit une terre d’accueil pour tous. Il faut abandonner ses croyances pour que l’on puisse vivre sans conflits ni guerres. Quand on voit la vérité du constat on se libère des préjugés. On se trouve alors transformé, non pas pour adopter une nouvelle idéologie, mais pour en être libre une fois pour toutes.
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